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 L'Ost Flamboyant du Prince Eth'Ernel Rayon Solaire

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Silverthorns
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Silverthorns


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L'Ost Flamboyant du Prince Eth'Ernel Rayon Solaire Empty
MessageSujet: L'Ost Flamboyant du Prince Eth'Ernel Rayon Solaire   L'Ost Flamboyant du Prince Eth'Ernel Rayon Solaire Icon_minitimeDim 8 Aoû - 15:09

Ayant pour projet de faire une armée de Hauts Elfes à très longue durée (vous savez, quelque chose comme une unité par mois...), et ne pouvant la commencer que dans un moment, j'ai décidé pour patienter d'écrire le fluff (décidément je ne peux pas m'en passer), et puisque j'ai été pris d'une sacré poussée de fièvre, le résultat est assez long pour que cela mérite de le partager. Alors par contre, 2-3 choses à vous dire: je suis en Roumanie là, donc sans mon livre d'armée, il y aura peut être des incohérences où des erreurs; et il n'y a pas eu de relecture. Voilà.

L’OST FLAMBOYANT


Il est une chose que les forces qui s’acharnent à détruire et tuer ignorent, c’est la détermination du Prince Eth’Ernel Rayon Solaire. Et elle flamboie depuis bien longtemps, avec une force inimaginable.

CHAPITRE 1: MOTS D'ORDRE


Âgé d’à peine 300 ans, sa jeunesse lui fournit l’incroyable énergie dont il fait preuve. Né dans une période assez calme et dans une famille riche et influente, il bénéficia d’un enseignement complet. Les années passant, il développa une haine contre les elfes noirs qui égalait celle des Nagaryth, sans pourtant en avoir la brutalité. Sa haute naissance lui permit, lorsqu’il fut en âge, de recevoir le début d’un enseignement magique, mais, étonnement, n’y montra absolument aucune disposition. Ses parents, tous deux grands mages formés à Saphery, furent déçus du manque de capacité -et d’intérêt- que leur fils montraient à l’égard de la magie. Celui ci, après de longues et sévères réprimandes de leur part, leur fit un long exposé sur l’inutilité de la magie dans la vie qu’il se prévoyait. Ses parents, clairvoyants malgré leur énervement, remarquèrent ses qualités d’orateur, et décidèrent de régler leur deux problèmes à la fois: ils écarteraient leur fils arrogant et indiscipliné en l’envoyant au loin, chez un diplomate renommé; ainsi, ils assureraient tout de même l’avenir de leur fils.
Eth’Ernel quitta le palais sans grand regret. Le monde s’ouvrait un peu plus à chacun de ses pas, et il sentait que l’avenir tourbillonnait dans les rafales de vent qui soufflaient ce jour là. Il rejoignit très vite la ville de Lothern, où son précepteur l’attendait, et, en quelques mois, on lui confia sa première mission, qui n’était pas des moindres: il devait rencontrer une ambassade naine, rendue mécontente par l’installation d’une mine sur leur territoire. Au cours de la négociation que mena Eth’Ernel, il se rendit vite compte que garder ses manières d’elfes ne convenait pas à la situation; il ne pouvait cependant pas imiter son interlocuteur, certains de leur geste, comme se frotter la barbe, lui étant impossible. Il décida alors d’adopter leur mode de pensée. S’ensuivit une longue explication sur l’importance de ces mines: le métal que l’on trouvait dans les montagnes naines était de loin le meilleur de tout le Vieux-Monde, il était donc normal que des personnes extérieures à leur race veuillent en posséder; mais lorsqu’il était nécessaire de trouver du métal pour continuer à se battre, il était juste que l’on laisse ses alliés -puisque nains et elfes l’étaient, malgré tous leurs conflits- en prélever. De plus, les nains ne devaient pas s’inquiéter: seul le métal était extrait des mines; or et joyaux y restaient, et le rare mithril qui apparaissait était immédiatement envoyé aux villes naines les plus proches. Ayant ainsi mis en avant un péril commun -celui de l’extermination- et vanté tous les bienfaits qu’apportait cette cohabitation, Eth’Ernel fut très vite assuré que les elfes pourraient continuer leur exploitation des minerais.

CHAPITRE 2: DANSE DES LANCES


Cette première affaire résolue, les talents d’orateur du jeune Prince déchu augmentèrent de plus en plus vite. Son maître lui confiait régulièrement la résolution de litiges frontaliers, de transactions et même de traités militaires occasionnellement. Il n’eût bientôt plus grand chose à apprendre à son élève, qui devint dès lors son associé. Cependant, le temps libre d’Eth’Ernel croissait. Au cours d’une de ses promenades, il passa devant une caserne ou de jeunes elfes s’entraînaient au maniement de la lance. Leur professeur observait d’un œil critique leur mouvement, le son des lames fendant l’air une douce mélodie à son oreille. Fasciné, Eth’Ernel observa une heure durant le ballais aérien des étincelles de mort qu’étaient ces armes. Lorsqu’il s’aperçu que l’entraînement s’achevait, il s’approcha du précepteur, et lui demanda avec toute l’audace dont il put faire preuve de le former.
Le ‘Non’ que lui opposa l’ancien le surprit et fut pour lui comme une douche froide. Il usa alors de ses connaissances rhétoriques pour faire pencher la balance en sa faveur, mais l’inflexibilité de son vis à vis le découragea très vite. Pourtant, après une bonne nuit de sommeil, il revint à la charge, tôt le matin, et observa une journée entière les mouvements cadencés des lances. A la fin de la journée, alors même que tous ôtaient la sueur de leurs fronts, Eth’Ernel ôtait le lourd costume qu’il affectionnait, et le laissa tomber dans la poussière de la cour. Torse nu, son large pantalon rétrécissant là où il entrait dans ses bottes, il se dirigea vers le râtelier. Se plaça au centre de la cour, sous les regards moqueurs des élèves, et l’œil attentif du maître. Inspirant profondément, il se plaça pieds joints, la lance devant soit, le bas en contact avec la terre ferme, la pointe droit dans le cœur des cieux, le bras le long du corps. Un pas en avant, la hampe s’agite, les deux mains sont désormais dessus. Frappe. Recule. Un tour sur soi-même, la lance passe par dessus la tête, pointe en bas, et revient en un arc de cercle étincelant. Durant une demi-heure, il exécuta la complexe danse des lances. La poussière soulevée par ses pieds retomba lentement, alors qu’un genou à terre, la lance tenue dans une main, le long du dos, la pointe plantée dans la terre. Il haletait, lui qui ne vivait que comme un diplomate depuis plusieurs années. Mais il savait que ses mouvements avaient été fluides.
Les seuls mots qu’il entendit furent: « Si tu veux pratiquer, il faut payer. » Il fut prit d’un immense sentiment de vide, et se releva péniblement. Mais lui qui pratiquait tellement le jeu des positions, de l’attitude, pour transmettre les sentiments qu’il voulait quand il voulait, remarqua la position de l’elfe aux cheveux blancs. Et il comprit qu’il venait d’être accepté et apprécié.
En deux ans, il apprit à manier plusieurs armes, tels que l’arc ou l’épée, le sabre et les dagues, mais jamais il ne toucha une lance, ce qui l’irrita passablement. Ses missions diplomatiques ne lui prenaient jamais longtemps, et malgré ses capacités, il ne devint jamais excellent dans aucune de ces armes. Un jour qu’il arrivait à la caserne, il trouva la cour vide à l’exception de la silhouette de son maître. Sans un mot il lui fit signe de le suivre. Ils cheminèrent péniblement dans l’air saturé d’humidité, le vent rabattant leur capuche sans arrêt, plaquant leurs cheveux sur leur tête ainsi découverte. Puis, sur une avancée rocheuse qui surplombait la mer déchaînée, s’arrêtèrent. Son maître sortit une lance de la petite tente qui s’accrochait courageusement sous les bourrasques furieuses. Lorsqu’il tendit la main et s’en empara, Eth’Ernel sentit une onde de calme l’envahir. Son maître lui demanda d’exécuter les mêmes mouvements que 2 ans auparavant. Pieds joints, lance et bras le long du corps. Frappe. La pluie ajouta au vacarme ambient, trempa le sol, couvrit le monde autour des deux elfes. Stoïque, le maître observait l’élève danser au milieu de la tourmente, se riant des bourrasques qui tentaient de le déséquilibrer, se jouant des vaines tentatives de la pluie pour le faire flancher. Perfection des mouvements, rapidité et précision, la danse des lances prenait vie pour semer la mort.
Et le maître sut que l’élève devait manier la lance; il en était enfin certain.
L’année qui suivit fut longue et difficile, mais Eth’Ernel en sortit grandit, tant d’âme -qui avait trouvé un moyen d’expression à travers une arme- que de corps.
Et sa détermination était un brasier que rien ne pouvait désormais éteindre.

Grâce aux relations tissées avant son année d’ermitage avec son maître, il devint très vite un personnage phare à la cour du Roi Phénix Finubar. Jeune et beau, drôle et maniant les mots aussi bien que la lance, il évoluait avec aisance dans ce milieu. Mais ce n’était pas ce qu’il voulait. Bientôt, il entretint des contacts avec de grands généraux, et lorsqu’une occasion se présenta, il partit à la guerre. Il ne possédait pas d’armure, ni de quoi s’en faire fabriquer une, mais son mentor perçut sa détresse, et lui présenta la sienne.
« Elle est très certainement unique aujourd’hui. Elle date d’une époque où les elfes n’était qu’un seul et même peuple, parcourant le vaste monde et commerçant avec les nains. Elle est d’une incomparable beauté pour moi, et plus encore, elle est d’une incroyable résistance. Je t’en fais cadeau, car t’enseigner ce que je sais fut une joie immense. »
Ainsi équipé, il partit. Les elfes noirs avaient de nouveau débarqués. La bataille s’engagea très vite; si vite en vérité qu’Eth’Ernel, peu au fait des batailles, se retrouva dans une mêlée sanglante où il ne pouvait manier sa lance. Lorsqu’enfin il put pleinement profiter de sa maîtrise, c’était parce qu’il avait été isolé des autres soldats. Les rictus mauvais des Elfes Noirs qui l’entouraient raviva la flamme de colère qui brûlait sourdement en lui, étouffée par la peur, et il dansa. Il dansa comme jamais, taillant et perçant, ses yeux deux tourbillons de feu, sa lance un éclair, et le cercle s’élargit, et se disloqua. La bataille était finit, les Asurs brûlant les vaisseaux noirs; mais plus que tout, Eth’Ernel venait de remporter une victoire personnelle: Ulthuan ne tremblerait plus.
Des soldats médusés contemplaient le cercle de cadavres qui entourait Eth’Ernel. Et il sut qu’il venait de commencer sa manœuvre. Peu à peu, sa réputation de guerrier alliée à celle de diplomate se répandit. Sa popularité croissante était observée d’un œil méfiant par les autres princes, mais l’on ne pouvait plus arrêter l’incendie qui s’était déclenché. Eth’Ernel forgea des alliances, passa des accords, batailla et finalement, tout ce qu’il avait préparé n’attendait que son signal pour être déclenché. Mais il lui restait deux choses à faire avant.

CHAPITRE 3: INCANDESCENTE

Il avait rencontré récemment un Archimage, et tous deux s’étaient pris d’affection l’un pour l’autre. Feiral le Mystique était le seul à connaître les desseins de son ami. Eth’Ernel alla le trouver, et lui tint à peu près ce langage: « Si je veux réussir, si Ulthuan je protège, il me faut une arme. Une arme capable de m’aider dans ma tâche. Une arme qui soit le reflet de mon âme. »
Feiral posa alors ses deux mains sur les tempes d’Eth’Ernel, et psalmodia quelques secondes, les yeux clos. Alors qu’il les rouvrait, un sourire étira ses lèvres.
« J’ai ce qu’il te faut. »
Ensemble, ils se rendirent à Caledor, dans les profondes grottes où dormaient les Dragons. Feiral éveilla un des plus vieux Dragon Solaire, Shah’Trah, et d’une voix amplifiée de magie, prononça ces paroles: « Grand Dragon, toi qui veille sur nous tous, j’ai besoin de ton feu. Un elfe, par ses actions, propage la flamme qui habite vos cœurs bienveillants; accorde lui ce don, et je te jure qu’un dragon il sera! »
Shah’Trah, plusieurs fois éveillé, pour des futilités, secoua son énorme tête, et se préparait à se rendormir, lorsque son regard se posa sur l’elfe qui accompagnait l’Archimage. Était ce possible? Les fils de vie se tordaient autour de lui, et si le Dragon l’avait voulu, il aurait pu voir et entendre le feu qui coulait en rugissant dans les veines d’Eth’Ernel. Alors il releva la tête, rugit à en faire trembler les fondations du monde, et lorsqu’il avança sa patte, c’était pour laisser apercevoir le crépitement d’énergie qui s’y formait. Une boule de magma s’y forma, dégageant une chaleur torride.
« Que le don des Dragons soit ton meilleur allié. Fais en bon usage. »
L’Archimage lutta pour conserver le contrôle de la puissance qu’offrait Shah’Trah, qui replongeait déjà dans le sommeil.
« Donne moi ta lance! »
Sans un mot, Eth’Ernel obéit, et, usant de tout son savoir, le mage fusionna la lance et le Feu du Dragon. L’éclair de lumière qui suivit les aveugla tous deux, et lorsqu’ils se relevèrent de leur chute, admirèrent l’arme créée: la lame, aussi profonde qu’un volcan, dégageait tout la puissance d’une éruption, et une fumée dorée s’élevait continuellement de sa surface, suivant chaque mouvement en une traînée qui s’effaçait très vite.
Un seul mot vint à Eth’Ernel, et ce fut dès lors le nom de son arme:
« Incandescente… »

CHAPITRE 4: ACHÈVEMENT


L’étape suivante de son long cheminement l’amena à se rendre auprès de Tyrion en personne. Lorsqu’il arriva à la cour de la Reine Éternelle, rien de ce qu’il avait prévu ni vécu ne le sauva: complètement submergé par la beauté du lieu et de la Reine, par le charisme du plus grand guerrier d’Ulthuan en personne, il ne put que s’agenouiller et balbutier un salut. Mais une voix claire et distincte résonna dans le dôme de branches entremêlées de la salle, qui le fit frémir:
« Je sais pourquoi tu viens. J’ai sondé ton âme, et l’ais jugé digne de recevoir l’enseignement de mon champion. Avec son accord, tu apprendras. »
Le court silence qui suivit, durant lequel elle leva ses yeux illuminés vers Tyrion, fut rapidement brisé par la voix de celui ci, chaude et grave:
« Et je serais heureux de transmettre un savoir qui n’est que trop nécessaire ces temps ci. Savoir que la prévention de toute menace à l’encontre d’Ulthuan est chère à d’autre me réchauffe le cœur. Tu es venu humble et demandant, animé d’une volonté inébranlable; tu repartiras sage et réfléchi, plus déterminé encore. Viens. »
Alors, aux côtés d’un elfe de légende, Eth’Ernel apprit à diriger une armée. Toute la ruse naturelle qui lui servait à ses transactions, il la déploya dans la stratégie; son intelligence lui fournit la base de l’édifice qu’il restait à construire, et Tyrion y posa les premières pierres.
Deux autres années s’étaient écoulées, et si cela peut sembler long, il faut rappeler que ce n’est que poussière dans la vie d’un elfe. Avant que de le laisser partir, la Reine Éternelle convoqua Eth’Ernel une dernière fois.
« Ton but est encore loin de toi, jeune elfe; et tu auras besoin de toute l’aide possible pour l’atteindre. J’ai un présent pour toi. Ce bouclier que tu vois là contient l’âme d’un Phénix, qui s’est présenté à nous dans le seul but de te servir. Tu sais ce que sont les Phénix pour nous; fais bon usage des capacités de réincarnation de celui ci. Va, maintenant; dispose de ton enseignement et accomplit ta destinée; c’est le plus beau don que tu pourras faire au monde. »

CHAPITRE 5: UN NOUVEAU DÉPART

De retour dans son modeste domaine, il organisa une grande réception, et, bien entendu, tous ses contacts les plus précieux y assistèrent: Ahn’Ibal le Conquérant, Prince du Royaume de Chrace, à qui il sauva la vie en le libérant des griffes d’une Hydre; Feiral, son ami, qui avait apporté avec lui l’appui de la tour blanche: 4 mages - Vryhn, le Gardien des Sceaux, Torn’Hill le Sage, Myryl Ouragan et Talias Ronce-Épine- qui lui étaient fidèles, et entièrement prêt à embrasser sa cause; Solaris le Doré, du Royaume de Caledor, bénéficiaire de nombreux accords conclu avec l’aide d’Eth’Ernel; Raënar Fourreau d’Argent, de Saphery, combattant expert dans le maniement des armes à deux mains. Se côtoyaient aussi Boréal Sang d’Acier, du Royaume Ellyrien, et Fihn’Rios Pointe Acérée, qui n’avait, paraît il, pas d’égal au tir à l’arc. Enfin, d’extraction modeste pour un noble, Nathaniel Porte Espoir, qui réussit à rallier autour de lui les restes d’une armée elfe laminée, et qui remporta une victoire amère, mais une victoire malgré tout; brandissant sa propre chemise en guise d’étendard et de point de ralliement, il avait inspiré les troupes extenuées qui l’entouraient par des paroles pleines de fougue, d’amour et de courage.
Déambulant au milieu des invités, Eth’Ernel glissait un mot à l’oreille de chacun de ces hommes, qui hochaient la tête avec sérieux.
Bientôt, le manoir se vida, mais dehors, des bruits s’amplifiaient, des elfes marchaient en silence, des coursiers hennissaient, le bois des chars craquait et grinçait, des lames s’affûtaient…
Au matin, lorsque qu’Eth’Ernel, après une nuit passée à planifier les derniers détails, sortit sur le balcon qui faisait face à la marée de soldats, revêtu de son armure, Requiem, armé d’Incandescente, équipé du Bouclier Phénix, le silence se fit. Les elfes levèrent la tête vers ce guerrier auréolé de la lumière de l’aube, les premiers rayons chatoyant renvoyés à l’infini par son armure. Et tous surent qu’il serait leur chef.
Du haut de son balcon, Eth’Ernel parcourait la foule du regard: les Maîtres des Épées de Saphery, les Princes Dragons de Caledor, tous avaient répondu à l’appel que ses amis avaient lancé pour lui. Son cœur se gonfla, non d’orgueil mais de fierté, pour ces elfes qui attendaient qu’il parle, et d’amour, pour la vie, pour Ulthuan. Lorsque ses généraux, ses amis apparurent à leur tour sur le balcon et qu’il les eut tous regarder dans les yeux, il parla enfin:
« Elfes! Vous appartenez tous à des royaumes différents, mais vous êtes unis par une même volonté, celle de garder Ulthuan intact. Vous désirez tous voir vos fils grandir et nos villes se repeupler. Qu’il en soit ainsi! Aujourd’hui, un nouveau sentier est révélé; aujourd’hui, nous décidons de ne plus voir les Renégats souiller nos côtes! Nous sommes les Asurs, et nos dieux veillent sur nous. Le Roi Phénix lui même a béni notre entreprise, et une légion de ses invincibles Gardes Phénix nous accompagne!
Nous reprendrons notre destin en main! Et les flammes de notre détermination calcineront nos ennemis! Pour Ulthuan! »
Alors même que les acclamations montaient, que l’approbation des guerriers s'élevait dans l’air, trois Dragons, dont Shah’Trah l’indomptable, prirent leur envol et surgirent de l’arrière du manoir, obstruant un instant le soleil éclatant, et leur rugissement couvrit largement l’enthousiasme des elfes en contrebas. Lorsque la poussière provoquée par leur envol retomba et que leur rugissement s’éteignit, lorsque tous eurent calmés l’excitation et le frisson d’adrénaline que leur avait provoqué et le discours et la vue des Dragons, Eth’Ernel se pencha, les deux mains appuyées sur la balustrade, et sa voix, pourtant seulement un murmure, porta au loin ces quelques mots:  « En marche vers notre salut… »
L’agitation gagna rapidement le campement, tous se préparant à partir, et après un dernier regard, Eth’Ernel se détourna, suivit de ses 11 compagnons.




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